C’était un grand homme d’un mètre quatre-vingt huit et pesant près de 136 kilos. À ce physique imposant, ajoutez son apparence caractéristique en public – pince-nez, capes et grands manteaux, papiers sortant de ses poches, canne et cigare – et vous obtenez un sujet dont les caricaturistes raffolent, et dont ils ont effectivement raffolé.
Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) a produit de la poésie, des romans, des ouvrages historiques, des traités de théologie laïque, des biographies et, surtout, des essais portant sur des sujets allant de la doctrine chrétienne aux affaires contemporaines. Il a diverti les lecteurs avec Les enquêtes du Père Brown (qui ont récemment gagné un nouveau public grâce à une série télévisée), a donné aux chrétiens et aux non-chrétiens des points de réflexion dans des livres tels queOrthodoxy et, près d’un siècle après sa mort, a gagné des amateurs avec ses commentaires sur la société tels que Ce qui ne va pas dans ce Monde et The Outline of Sanity. Chesterton est l’écrivain le plus facile à citer de tous les temps, avec suffisamment d’aphorismes amusants et appréciés pour faire l’objet d’une collection de livres.
Parmi ce formidable blizzard de mots figure son poème épique « La Ballade du cheval blanc », son hommage au roi d’Angleterre Alfred. C’est un mélange d’histoire et de mythe, et son thème principal – les forces de la lumière combattant celles des ténèbres – a trouvé un écho auprès de plusieurs générations de lecteurs.
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